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Gazelle de Thomson

La Gazelle de Thomson

La Gazelle de Thomson (Gazella thomsonii), Swala tomi en Swahili est une espèce de gazelle de la famille des bovidés.

La gazelle de Thomson est l'une des plus petites gazelles, et elle se trouve uniquement en Afrique de l'Est. Sa population est d'environ 550.000 individus, mais elle a décliné de 60-70 % depuis ces 30 dernières années, cependant elle n'est pas en danger. Elle vit en Afrique de l'Est : au Kenya, en Tanzanie et au sud de l'Éthiopie.

La gazelle de Thomson est un animal populaire et facilement reconnaissable part sa petite taille, sa finesse, son élégance et ses couleurs vives. Elle tire son nom de l'explorateur écossais Joseph Thomson. 

De forme élancée, la gazelle de Thomson à un organisme idéal pour la course. Elles ont de longues pattes fines et légères avec des sabots frêles et très pointus. Leurs cuisses sont musclées, le corps mince et court avec une petite tête. Leurs os fins sont légers, la colonne vertébrale est très flexible. Les poumons sont très développés et favorisent les échanges gazeux. Enfin la gazelle est doté d'un grand VO2 (volume d'oxygène inspiré à l'effort).

Gazelle de Thomson

Gazelle de Thomson

 

La gazelle de Thomson a un pelage fauve, blanc sur le ventre avec une bande noire oblique caractéristique sur le flanc. Ces couleurs claires ont une utilité : vivant dans les régions chaudes et sèches, elles lui permettent de réfléchir un maximum les rayons du soleil, éviter de transpirer, et donc économiser l'eau de son corps.

Le mâle a des cornes droites et annelées de 30 cm de long, la femelle possède de petites cornes fines et droites de 10 cm. 

 

Le faon naît souvent vers midi, quand dorment les fauves, et à l'écart du troupeau. L'accouchement dure à peine dix minutes. La mère, qui s'était allongée pour mettre bas, se relève en plein travail. Sitôt que sa mère l'a léché, le nouveau-né finit de sécher. En s'éloignant de lui, elle détourne l'attention des fauves. Dix minutes après la naissance, il tente déjà de se lever.

Mais ses longues jambes tremblent, et il s'affale plusieurs fois avant de pouvoir rejoindre sa mère. Ses premiers pas titubants sont épiés par les prédateurs. La première tétée a lieu un quart d'heure après la mise à bas. C'est le bébé qui prend l'initiative. La mère toujours sur le qui-vive, évite de se coucher pour l'aider et lui laisse prendre à peu près tous les risques.

Gazelle de Thomson et son petit

Gazelle de Thomson

En cas de danger, les gazelles de Thomson courent très vite, elles sont suffisamment rapides et agiles pour échapper aux lions, aux hyènes tachetées et aux léopards mais pas assez pour échapper aux guépards. Agiles, elles bondissent jusqu'à 2 mètres de hauteur. Les gazelles malades, âgées, blessées ou les faons peuvent être la proie des lions, des hyènes tachetées, des léopards et même de prédateurs plus petits comme les chacals et les caracals.

En milieu boisé ou près d'une rivière, les gazelles de Thomson peuvent être surprises et devenir la proie des lionnes et des léopards, mais ses prédateurs chassent à l'affut et ne peuvent pas la poursuivre très longtemps. Les gazelles de Thomson vivent surtout en terrain découvert et elles sont rapides, les lionnes et les léopards n'ont aucune chance de la rattraper en terrain découvert.

Parmi les grands félins, il y a principalement les guépards, les seuls prédateurs à pouvoir rivaliser en vitesse, mais aussi leurs jeunes. Sous la surveillance de sa mère, un jeune guépard poursuit un faon qu'elle lui a «confié». Le félin adolescent reste hésitant et gauche. Imbattable à la course en ligne droite, le guépard a du mal à suivre les zigzags de la gazelle ; sur une distance plus longue que 500 mètres, il est largement dépassé par la gazelle.

Il finit par la renverser d'un coup de patte. Il n'est pas rare que leur mère aille elle-même chercher une petite gazelle et la rapporte vivante dans sa gueule pour que ses petits s'exercent à la capturer et à l'étrangler. Elle a une très bonne vue, et peut repérer un prédateur à 300 mètres de distance. Très nerveuse, la gazelle est souvent sur le qui-vive, à la moindre alarme d'une d'entre elle, c'est la fuite précipités de toutes les gazelles. Chaque année, lors de la grande migration les crocodiles du Nil sont une réelle menace pour les gazelles et autres animaux de la savane.

Gazelle de Thomson

Gazelle de Thomson

Dès que le rut revient avec les pluies, en avril-mai, les mâles en marquent les lisières en urinant et déféquant sur le sol nu. Ils frottent les herbes avec les sécrétions odorantes de leur glande préorbitale (au coin de l'œil). Malgré son apparence fragile, cette antilope est assez querelleuse, les combats entre mâles peuvent être violents. Tout l'espace est ainsi découpé en une mosaïque de domaines où circulent les bandes de jeunes et de femelles. Chaque mâle s'évertue à retenir une femelle de passage. La saison des amours revient deux fois par an. La grossesse dure à peine cinq ou six mois. Puis les femelles reviennent en chaleur deux ou trois semaines après la mise à bas.

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